Georges MARTIN met en chantier son projet de réplique de Lotus Seven. Pour démarrer, il va utiliser son savoir et son expertise des cadres pour la conception du châssis. La base de tous ses travaux effectués dans ses ateliers repose sur la serrurerie, et cela n'est pas péjoratif. Le savoir-faire Martin, c'est le travail du métal, quel qu'il soit. D'ailleurs Martin Production possède un équipement de machines outils (ceintreuse à commande numérique, …) permettant la réalisation de toutes pièces et ensemble. Pour que son projet soit abouti et ne pas repartir d'une feuille blanche, Gérard Martin va acheter une Donkervoort S8 au belge Tony Gillet, qui lui-même produira bien plus tard une auto inspirée de la Seven. Il va la démonter intégralement dans son atelier pour l'analyser et s'inspirer des éléments qui l'intéressent. Ce qui pourrait s'apparenter à un plagiat au départ, n'est qu'un processus déjà utilisé par Joop Donkervoort qui avait procédé de même pour créer sa première Donk'. Il était parti lui d'une… Caterham dont il était importateur jusqu'à ce que les normes d'homologation hollandaises deviennent impossibles pour les Caterham. L'objectif premier de Gérard Martin, par rapport aux Donkervoort, sera de simplifier au maximum la conception et la réalisation afin de pouvoir la vendre en kit et surtout proposer un prix de vente, monté ou en kit, attractif. En 1986, Georges Martin réussi à faire homologuer sa Martin Seven par type à l'UTAC. Une homologation qui lui coûtera tout de même à l'époque 140 000 Francs…
Club Automobile Martin
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